Depuis l’âge de seize ans, le photographe ne lâche plus son boîtier…
La révélation lui est apparue en photographiant une proche dans les jardins de Versailles : les diagonales qui traversaient l’image l’avaient alors interpellé. D’autre part, la magie et le mystère que pouvait susciter une chambre noire, l’attirait.
C’est au service militaire que le jeune homme apprendra les ficelles du laboratoire noir et blanc.Il utilisera dès ses premières images, du matériel Nikon, un F2 motorisé et un ELW (24×36). Pour adopter un travail beaucoup plus lent, il passera au moyen format Hasselblad (6X6) utilisera alors des pellicules 120. Un FUJI au format 4,5×6, fera également partie de son équipement.
Jean Pierre Ménard aime souvent citer Jean Loup Sieff : « Mes photos sont autant de petits cailloux noirs et blancs que j’aurais semés et qui me ramèneraient à l’adolescence »